Museau proéminent, non pointu. Dos gris-bleu à gris-vert, avec des reflets métalliques clairs; flanc argenté; ventre blanc jaunâtre; nageoires rouges jaunâtres.
Caset, blé, asticots, pain, vers de terreau, chanvre,…
Autrefois, il y avait presque autant d'hotus en Semois qu'il y a de moustiques en été. Malheureusement, la pollution et une pêche intensive ont fait beaucoup de dégâts; c'est pour cela que ce poisson a maintenant une mesure légale. Sa pêche nécessite une canne télescopique de 3, 4, 5, 6 m ou plus, munie d'un moulinet à tambour tournant possédant du fil 18/00. La ligne est faite en 12 à 16/00 avec un flotteur de 0,50 à 2 gr. Le bas de ligne est en 10 à 14/00 et l'hameçon n°12 à 16. Le hotu est vite repéré sur un coup car il se retourne pour attraper sa nourriture, dévoilant ses flancs brillants qui se reflètent très bien dans l'eau. La technique de pêche consiste à retenir fortement le flotteur lors de la coulée de manière à faire remonter l'esche pour que le hotu puisse s'en emparer. Pour cela, il est conseillé d'utiliser un modèle de flotteur plat en forme de pastille qui n'a que très peu de prise dans le courant.
La défense du Hotu est semblable à celle de la brème; il se retourne quelques fois en s'aidant du courant et puis remonte en surface où il est conduit aisément à l'épuisette.